Janvier, le mois le plus long de l’année après novembre, est ENFIN terminé ! Vous savez ce que ça veut dire ? On se rapproche un peu plus du printemps, les jours continuent de rallonger, on est plus obligé de souhaiter une « bonne année » à tous les commerçants du coin, et surtout… Le Dry January, c’est fini. On le sait : se remettre à boire après 31 jours d’abstinence, c’est pas toujours facile. Mais ne vous en faites pas, on est là pour vous aider. Vous guider. Vous conseiller. Et reprendre ensemble le chemin vertueux de la boisson et des verres beaucoup trop chers en terrasses.
Ps : Évidemment, l’alcool est à consommer avec modération (on était obligé de vous le rappeler).
Se calmer sur le sport
Le retour du lever de coude régulier vous demandera suffisamment d’efforts physiques et mentaux au début. Le but n’est pas de vous ruiner la santé. Allez-y progressivement, et ménagez ce corps, qui, on vous le rappelle, n’a absorbé que de l’eau et de la grenadine 31 jours durant.
Réactiver ses notifications Whatsapp et Messenger
Afin d’être de nouveau au courant des éventuels verres entre potes, pots de départs et soirées improvisées. Une étape primordiale pour remettre en activité son planning apéro.
Ne pas hésiter à se rapprocher d'associations compétentes
L’association des ventres à bières, le comité des oncles bourrés ou le Gang des Suzes corsées* pourraient vous aider à vous remettre sur le droit chemin de la tiz à tout va.
* Ces associations sont évidemment fictives. Si vous y avez cru, c’est que vous n’êtes certainement pas le sous-bock le plus étanche de la pile.
Réhabituer son cerveau en douceur
Et pour ça, nous avons clairement l’astuce la plus efficace. C’est tout bête, et mathématiquement juste : il vous suffit de commander votre pinte en deux demis. Votre cerveau, que vous aviez habitué à de biens plus gros verres, va se retrouver dupé par ce fin stratagème, et vous laisser vous imbiber du nectar des Dieux sans crier gare. C’est ce qu’on appelle de la manipulation cortexiale (je crois).
... Mais ne pas douter de soi pour autant
La bière, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Une fois que la technique des deux demies aura porté ses fruits, il faudra revenir rapidement à la pinte, afin de ne pas perdre confiance en vos capacités. C’est comme quand on tombe de cheval. On remonte tout de suite pour ne pas développer une phobie, on fait deux trois tours de manège, et boum, on se réattaque direct à cet obstacle des enfers (l’association des cavaliers anonymes émus jusqu’au foie par cette métaphore). Eh bah c’est pareil avec la binouse : on boit deux ou trois demis, et on se remet direct à la pinte. Croyez en vous, c’est le maitre mot d’une rupture de dry January bien accomplie.
Penser tout de même à ne pas se ruiner
Et donc à privilégier… Les Happy Hours (aussi appelées « Heures Heureuses » par les adresses parisiennes plus snobs) ! Vous vous souvenez ? Ce sont ces petites plages horaires durant lesquelles le prix de la pinte est un peu moins cher. Ça vous revient ?
Supprimer toutes autres tentations
Je sais que ça ne va pas être facile après un mois de cohabitation, mais il faudra vous résigner à supprimer de votre appartement tout ce qui pourrait vous faire replonger. On dit adieu à sa brique de multifruits, à son sirop de menthe, et surtout, à cette eau gazeuse sans saveur. Allez, un peu de courage.
Réadapter son alimentation
Le mieux reste de faire une cure de plats uniquement à base d’alcool. On fonce donc les yeux fermés sur le risotto, la carbonnade, le bœuf bourguignon, ou la daube. Pour le dessert ? Eh bien… Pourquoi pas un petit baba au rhum ?
Changer les sonneries de son téléphone
Pour les SMS, un « bop » de bouchon de champagne qu’on fait sauter. Pour votre réveil, le doux bruit de la bière qui coule, suivi du crépitement que font les bulles et la mousse qui se rencontrent. Pour vos appels entrants, le « Ahhhhhh » qui suit généralement un shot de Vodka. Le but est simple : vous réhabituer aux douces mélodies de la bibine, afin de réveiller tous vos sens, y compris votre ouïe.
Ne pas négliger les cigarettes
On a tendance à simplement les voir comme des objets puants et néfastes pour la santé. C’est un fait, mais on oublie trop souvent de préciser qu’elles sont aussi le parfait allié pour picoler, puisqu’elles semblent faire descendre l’alcool plus facilement. Avant de rejoindre ses potes en terrasses, on pense donc à faire un petit crochet par le tabac. On fait marcher les commerçants du coin, et on met tout en place pour atteindre ses objectifs. What else, en fait ?
Avec modération, bien sûr.