Pour ne pas se fondre dans la masse et rester cantonné au rang d'humain moyen, il suffit parfois de peu, d'une bonne idée. Oui, il y aussi la télé-réalité mais c'est pas pareil. D'autres ont choisi d'inventer un dialecte, un code, un truc à eux, que personne d'autres ne comprend ou presque. Il suffit donc d'un peu d'imagination et de beaucoup de temps à perdre. Zoom sur les grands codes secrets de l'histoire qui reste encore à déchiffrer
- Le chiffre de Dorabella : en 1897, le compositeur Edwar Elgar avait envoyé une lettre cryptée à une jeune femme du nom de Dora Penny, qui lui avait donné l'inspiration pour composer "Enigma Variations". Dora Penny n'a vraisemblablement rien compris à cette lettre et Elgar lui aurait répondu "je pensais vraiment que tu étais la mieux placée pour la deviner". Dire "merde" serait revenu au même. Le mystère est encore là, et nous, on est bien avancé.
- Le "Zodiaque" et ses symboles : c'est le surnom d'un gros malade qui enchaînait les meurtres en Californie à la fin des années 60. Se considérant assez intéressant pour être à la Une des journaux et avide de renommée, il n'hésitait pas à faire parvenir des billets doux à la presse locale. Parmi ces petits mots, il y avait bien évidemment un message codé sous forme de symboles représentants les lettres de l'alphabet et qui révélerait son identité. On attend toujours.
- Le manuscrit de Voynich : il s'agit d'un parchemin comportant un langage codé découvert par Wilfrid Voynich, un marchand de livres anciens en 1912. Ce manuscrit aurait été pondu par un moine franciscain nommé Roger Bacon. Ce bon moine se serait servi d'une langue existante avant de s'amuser à tout brouiller avec des chiffres. Le parchemin n'a jamais été déchiffré et certains cryptanalystes prétendent même que ce code n'a aucun sens. Peut-être par frustration. On dit ça, on dit rien. Toujours est-il qu'il attend encore son heure de gloire.
- Le chiffre de Beale : en 1820, après avoir découvert et cachés (pas fous les types) un trésor conséquent au Nouveau Mexique, l'un des explorateurs, Thomas Jefferson Beale décide de confier une boite à William Morriss, aubergiste de son état. Ce dernier avait le droit de l'ouvrir uniquement dans le cas ou Beale ne reviendrait pas. Et ce fût le cas. Au bout d'une vingtaine d'années, Morriss se décida finalement à ouvrir la boite et y découvrit notamment 3 lettres codées. Partant du principe que chaque nombre représente une ou plusieurs lettres et sachant que la clé du code réside dans un texte, un de ses amis parvient à déchiffrer la deuxième lettre en se basant sur la Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis. Les deux autres lettres quant à elles ne semblent pas coopératives. Il y a un trésor qui dort les gars.
- Kryptos : en 1988, la CIA veut montrer qu'elle a du goût et commande à James Sanborn, une sculpture pour égayer l'extérieur de ses locaux. Mais Sanborn est joueur et à la bonne idée de dissimuler un message secret réparti sur quatre panneaux de sa structure. Un physicien a réussi à déchiffrer trois des quatre panneaux. Le dernier est encore récalcitrant.
- Les conversations de Grand-Mamie : parce qu'un jeune, aussi "dynamique" et bien "habillé" soit-il, aura toujours du mal avec des mots comme "transistor", "millions de centimes" ou "Julien Lepers". Mamie, au fond, que cherches-tu à nous dire ?
- L'ordonnance du médecin : un dialecte étrange présenté sous forme d'abattis de pattes de d'insectes et éparpillées ça et là. A part certains pharmaciens (et encore), personne n'a encore réussi à déchiffrer ce code étrange.
- (Bonus)"Casse toi-pauv'con" : phrase prononcée par Nicolas Sarkozy au Salon de l'Agriculture 2008, en réponse à un "Touche moi pas, tu me salis !". A comprendre, peut-être,"Mon p'tit, respectons nos différences politiques. Allez, au plaisir !". Mais on n'est pas vraiment sûr non plus
Et vous, vous en connaissez d'autres ?
Source: Slate
Top envoyé par Alex