Eric Dupont-Moretti, notre doux garde des sceaux (attention, pas les sceaux pour faire des châteaux de sable à la plage), vient d’être épinglé pour avoir omis de déclarer 300 000 euros en 2019 (il a depuis rendu l’argent au fisc a priori). L’occasion pour nous de revenir sur ses plus belles déclarations. Parce que si le type est une super méga star du barreau connu pour son verbe et ses prises de positions notamment contre le RN qu’il souhaite interdire et en faveur des droits de l’homme, il a aussi eu quelques déclarations PAS OUF en ce qui concerne #Metoo. Alors bien sûr, on pourra lui concéder que les déclarations sont sorties de leur contexte mais quand même… on n’est pas sur du 100 % grande classe.
"Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une affaire de copains qui s'offrent du bon temps"
Une parole sage et douce concernant l’affaire DSK.
"Il y a aussi des follasses qui racontent des conneries et engagent l’honneur d’un mec qui ne peut pas se défendre car il est déjà crucifié sur les réseaux sociaux"
Une déclaration censée et intègre concernant #MeToo.
"L’emprise, ça existe. Mais il y a aussi des femmes que le pouvoir fait bander"
Alors oui. Mais en fait non.
"La starlette qui va voir un producteur célèbre et lui dit 'je veux devenir une star', et l’autre lui répond 'd’accord, mais tu couches'. Si elle couche, ce n’est pas un viol, c’est une promotion canapé."
Avant d’ajouter que « ne pas considérer cela, c’est faire injure à toutes les femmes qui ont le courage de dire non ». Alors oui. Mais en fait non.
"L’une d’entre elles raconte qu’elle était amoureuse de lui. Elle accepte une relation sexuelle, puis elle dit non du jour au lendemain mais y retourne 25 fois. Quand on est violé et quand on y retourne 25 fois, c’est 24 fois de trop."
Bon en même temps il était l’avocat de Georges Tron, donc on peut pas vraiment lui reprocher de défendre son client par tous les moyens.
"Elle vous explique qu'il faut une distance de séparation physique entre les hommes et les femmes... Pour faire des enfants ça va être compliqué."
Alors oui. Mais en fait non.
"J'ai sifflé quelques filles qui traversaient... Mais ça coûte 90 balles ? La bienséance doit régler ça, pas la loi ; la loi ne peut pas se mêler de ça"
Une confession honnête et touchante sur le projet de loi visant condamner le harcèlement de rue.
"A mon époque, quand une fille refusait vos avances, on appelait ça un râteau, de nos jours on appelle ça un délit"
Bah voyons.
"Comment fait-on pour rouler un patin aujourd’hui ? On adresse un courrier recommandé AR et on attend la réponse ?"
Mec, envoie une dickpic ça passera crème.
"Le féminicide serait un nouveau crime ? Alors si c’est une femme qui tue un homme, c’est quoi ? Un 'andricide' " ?
On n’a jamais dit le contraire.
Sources : France inter