Les particules fines PM10, c’est un truc sympa. Déjà, ça flotte, ensuite, ça file le cancer, en plus ça oblige les gens à porter un masque comme Michael Jackson. Si vous voulez aller à la chasse au trésor à la particule fine, il y a des lieux à privilégier. On vous les livre sur un plateau, les petits loups.

New Delhi

153 microgrammes de particules fines par mètre cube. Le brouillard qui flotte au-dessus de New Delhi ressemble à un tapis Ikéa gris qui peluche une fois lavé. On déconne, mais c’est une vraie tragédie écologique et humaine. Un ministre a déclaré que la ville était devenue une chambre à gaz.

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Karachi

Avec 117 microgrammes par mètre cube, Karachi aussi est un endroit où on peut choper un cancer rapidement. Les combustibles et l’essor de la bagnole sont responsables de la pollution infernale de la capitale pakistanaise.

Crédits photo (Creative Commons) : Asjad Jamshed

Doha

Les travaux visant à préparer la Coupe du monde 2022 expliquent en très grande partie la remontée fulgurante de Doha dans le classement au cours des dernières années. Les chiffres moyens établissent la pollution de l’air à 93 microgrammes de particules fines par mètre cube.

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Kaboul

Les 86 microgrammes de particules fines par mètre cube de la capitale afghane tuent tout simplement 3.000 personnes par an. En même temps, l’espérance de vie des Afghans doit pas être bien élevée, hein, donc bon, c’est sans doute PAS GRAVE.

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Dacca

Encerclée par les briqueteries, la capitale du Bangladesh a le plaisir d’accueillir depuis plusieurs années un nuage toxique aussi réputé que la Tour Eiffel sur le plan touristique. Ce nuage comporte tout de même 86 microgrammes de particules fines par mètre cube.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Various

Le Caire

Si les pharaons avaient su qu’un jour la ville se taperait un nuage de pollution, ils auraient moins fait les malins. Avec 73 microgrammes par mètre cube, la capitale égyptienne est bouffée par les particules fines et l’air y est irrespirable.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Silar

Oulan Bator

Si la moyenne lissée sur l’année de la pollution à Oulan Bator s’établir à 68 microgrammes par an, elle augmente énormément en hiver en raison des poêles à charbon utilisés par tous les habitants pour chauffer leurs yourtes, quand la température descend largement (vraiment très largement) en dessous de zéro. Certaines zones de la capitale mongole sont en effet encore investies par des yourtes et les immeubles construits pendant la période soviétique ne sont pas si bien isolés que ça.

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Abou Dhabi

En 10 ans, la population d’Abou Dhabi a triplé, entraînant une augmentation absolument ingérable de la pollution. Le taux de particules fines, qui s’établit autour de 64 microgrammes par an, est plus de cinq fois supérieur aux normes préconisées par l’Organisation Mondiale pour la Santé.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : BDS2006 (talk)Basil Soufi

Katmandou

C’est un classique cas d’exode rural. Les populations des montagnes ont commencé à affluer massivement vers la capitale népalaise au cours des dix dernières années, entraînant la multiplication par 3 de sa population, et par 6 ou 7 de la qualité de son air. Avec 50 microgrammes de particules fines par mètre cube, Katmandou est dans une situation catastrophique, d’autant que le tourisme, un des principaux leviers économiques du pays, repose sur l’image de pureté du Népal.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Jean-Pierre Dalbéra from Paris, France

Accra

Les 49 microgrammes de particules fines par mètre cube de la capitale du Ghana en font la ville la plus polluée d’Afrique. L’essor de la pollution en Afrique va galopant depuis plusieurs années, en raison de l’exode rural, mais aussi des investissements massifs pratiqués par les Chinois qui délocalisent leurs industries polluantes vers le continent africain.

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Par comparaison, la moyenne parisienne s’établit autour de 17 microgrammes, ce qui est déjà largement supérieur aux préconisations de l’OMS.

Source : FranceTv