Sur Topito, apparemment, on aime bien les chats, voyez plutôt. Mais en réalité, le meilleur ami de l’homme ne peut être que le cochon d’inde. Voici 10 raisons qui attestent de son incontestable supériorité sur tous les animaux domestiques. Rien que ça.
- Le juste milieu de l’espérance de vie (6-8 ans) : le cochon d’inde, c’est un peu comme le Centre en politique : c’est consensuel. En effet, supériorité suprême, le cochon d’inde est un subtil entre-deux entre la souris qui crève au premier courant d’air et le caniche nain, qui s’accroche pendant quinze ans. Et puis, sinon, pour les insatisfaits, un garage humide ou un placard sombre peuvent aussi accélérer le processus. C’est bien fait, la vie.
- Des exigences minimales : les aspirations existentielles du cochon d’inde se bornent à manger et à dormir. Pas de promenades dominicales sous la pluie, pas de griffures sur le canapé, pas d’épuisants lancers de baballe… La paix domestique au bout d’une carotte. Le rêve.
- C’est placide, comme bête : autant dire con comme la lune. Du coup, on peut se moquer de lui à moindre frais, et en sus, sans trop de culpabilité : hop, on retourne sa cabane, et magie, le cobaye tout déconcerté ne trouve plus la porte. Ça peut durer longtemps. Prévoyez du pop-corn.
- On peut éventuellement le bouffer : les Péruviens ont tout compris. Remarquez, ça marche aussi pour le lapin, et dans une moindre mesure pour le chat (mais seulement en cas de pénurie alimentaire, faut pas être cruel non plus).
- Ca dort la nuit : comme tout le monde, en somme, pas comme ces conneries d'hamsters et de chinchillas qui pédalent comme des dératés dans leur roue jusqu’à des heures indues. Ca peut paraître dérisoire mais la roue, c’est usant. D’ailleurs, le cochon d’inde la goûte peu (trop d’efforts à fournir).
- Il nous ressemble : le cochon d’inde est un peu le Bidochon de l’espèce animale : grassouillet sans excès, feignasse de nature, bonne pâte dans l’ensemble mais vaguement revendicatif quand on lui sucre sa carotte. Le Français moyen, quoi.
- C’est exotique mais pas trop : rien que son nom nous évoque les sierras andines, les plateaux de la Cordillère et les vols de condors. Oui, tout ça. Et ca choque moins dans un salon qu’un iguane, un cobra ou une mygale.
- Ca bouffe que des légumes : déjà, on fait des économies en croquettes hypo-protéinées et en pâtée aux trois poissons. Et surtout, grâce à lui, il y a des endives, du fenouil, des salsifis et de la betterave dans notre frigo. Et ça, c’est pas tous les jours.
- Les gosses peuvent s’en occuper : c’est même l’argument de vente numéro un dans les animaleries : le cochon d’inde subit stoïquement tous les sévices enfantins sans mordre et sans se révolter. En outre, si l’on utilise habilement l’argument de la responsabilisation, on peut même échapper à la corvée du nettoyage de cage et refourguer ça à l’enfant.
- C’est mignon, quand même : comment ça, on s’en fout ?
Et vous, le cochon d'Inde, ça vous inspire quoi ?