La première fois qu’on prend l’avion, on veut profiter au maximum des services proposés à bord : hors de question de rater un repas, on veut voir le maximum de films et on ne perd pas une miette de ce que peut nous offrir le hublot. Et puis avec l’expérience, on ne demande plus qu’une chose : rentabiliser le prix du billet avec une bonne nuit de sommeil pour ne plus arriver avec des sacoches sous les yeux à destination. Et pour ça, y’a des règles essentielles :
Éviter le café, le sucre et l'alcool
Le café, c’est évident, le sucre également, et l’alcool, même si c’est tentant de s’assommer à coup de liqueurs, c’est le risque de se déshydrater et de se réveiller assoiffé au milieu du vol (avec un mal de crâne en prime). De l’eau, des jus frais, ça fera bien l’affaire.
Choisissez votre place avec soin
Voila un luxe qu’on n’a pas toujours. Si vous en avez la possibilité, misez sur le hublot pour ne pas avoir à vous lever si votre voisin a besoin d’aller faire pipi, et choisissez celui de gauche, souvent mieux placé pour qu’on puisse poser sa tête à côté. Dernier conseil, mettez vous à l’arrière de l’appareil où le bruit est moindre.
Amenez votre propre couverture
D’abord parce que les compagnies aériennes n’en fournissent pas toujours et parce que, inconsciemment, vous serez toujours plus serein avec une couverture que vous connaissez qu’avec une pièce de tissus qui a, peut-être, enveloppé des milliers de passagers pas toujours propres avant vous (et si vous commencez à penser à ça, vous ne dormirez plus jamais).
Ajuster votre cycle de sommeil
Ou encore mieux, choisissez un avion qui tombe pile au moment où vous comptiez dormir. Décollage à 21h, à 22h30 vous pioncez comme un bébé, qu’on ne vous dérange pas avant le petit déj.
Bouclez votre ceinture par dessus votre couverture
Il n’est pas là question de confort ni d’éviter d’éventuelles ecchymoses. Non, l’objectif premier est d’éviter d’être réveillé par le personnel naviguant qui veut s’assurer que vous avez bien bouclé votre ceinture : « Hein… quoi ?… Keskeu c’est ?.. MAIS OUI PUTAIN, j’AI MA CEINTURE ! »
Éteignez complètement votre écran
Vous pouvez miser sur un film chiant pour essayer de trouver le sommeil (y’en a plein) mais ce sommeil ne sera pas vraiment efficace, ce sera le genre de sommeil merdique duquel on se réveille avec une trace de drap sur la gueule et un filet de bave. Non, éteignez tout, pas de distraction, pas de lumière qui clignote, votre sommeil n’en sera que plus profond et réparateur.
Enlevez vos pompes (mais gardez vos chaussettes)
Laissez la circulation se faire, mais ne vous laissez pas surprendre par l’air climatisé. Idéalement, prenez des grosses chaussettes juste pour ça, même si certaines compagnies en distribuent (avec les petites rayures anti-dérapantes en dessous, merci…)
Étirez-vous
Rien n’est pire que des douleurs quand on veut dormir que des douleurs musculaires ou articulaires (enfin… si, y’a des trucs pires, comme par exemple un crash d’avion, mais bon…). Détendez-vous au maximum avant le décollage avec un peu de yoga ou de simples assouplissements.
Préparez-vous un playlist "bruit blanc"
Des études ont montré que ce type de son (un mélange équilibré de toutes les fréquences audibles) qui ressemble à un souffle continu ou à une averse peut contribuer à détendre, voire à endormir. En voici une petite dizaine d’heure, de quoi pioncer jusqu’à Hong Kong :
Trouvez la bonne position
Ça dépend de pas mal de paramètres, votre place, votre taille, le nombre de passagers autour… mais quelle que soit la configuration, assurez-vous d’avoir les pieds posés sur quelque chose, d’avoir les jambes décroisées et le dos le plus incliné possible pour ne pas le solliciter
(bonus) Voyagez en première classe
Soyez pas con. C’est tellement plus confortable là-bas…
Allez, je vous réveille quand on commence la descente.Source : Bustle.com, Huffington Post