On a tendance à décrire l’automobiliste américain comme un être inconscient qui crame des gallons d’essence et le la gomme sur des routes désertiques en écoutant Lynyrd Skynyrd au mépris de l’environnement et de l’avenir de notre planète. Et on a tout a fait raison. Sauf que ça n’a pas toujours été le cas, et en temps de guerre, la gestion efficace des places dans le pick-up a été encouragée par la propagande US, avec des méthodes bien différentes de celle des apôtres du covoiturage chez nous. Pas de « conscientisation environnementale » en ce temps là, mais une équation simple : tu ne fais pas de covoiturage, tu es un nazi. Point.
"Si vous voyagez seul, vous voyagez avec Hitler"
Point Godwin direct, au moins c’est clair.
"Aidez à gagner la guerre, en vous serrant un petit peu"
Et allez bosser dans la bonne humeur, en chantant, c’est encore mieux.
"Avez-vous vraiment essayé d'économisé de l'essence en rejoignant un club?
Oui, toi là, t’as la conscience bien tranquille ? T’as rien à te reprocher ? Tu partages ta bagnole ?
"Ils peuvent le faire, nous aussi"
Faire la guerre, c’est surtout accepter d’être serrés.
"C'est Hitler qui occupe le siège vide"
Du rouge, du noir et du tact. Les ingrédients d’une communication réussie.
"Cassez les goulots d'étranglement, partagez votre voiture"
Et économisez des pneus. Tout ça pour gagner la guerre. Compliqué ce message
"Le covoiturage est une obligation"
Et c’est l’Oncle Sam lui même qui vous le demande. Remplissez moi ces sièges vides !
Et vous, vous faites du covoiturage ou vous êtes un nazi?
Source : The Society Pages, ridebuzz.org