C’est bien connu : Hollywood est un monde cruel et sans pitié, où l’on croise des opportunistes, des hypocrites et des gamins capricieux. Evidemment, il y a des artistes adorables au quotidien mais également des acteurs insupportables en tournage, ça se voit qu’on ne leur a pas assez dit « non » quand ils étaient gosses ceux là…
Christian Bale
Brillant mais jusqu’au-boutiste, Christian Bale est réputé pour ses caprices et ses pétages de boulons en tout genre. Le chef-opérateur de Terminator Renaissance, Shane Hurlbut, en a fait les frais. Irrité par des changements de lumière incessants, l’acteur d’American Psycho en est presque venu aux mains pour lui faire comprendre son mécontentement. Mais ce que le comédien ne savait pas, c’est que Shane avait discrètement enregistré le son de la séquence, histoire de balancer tout ça à la presse. Pas étonnant qu’on retrouve plus tard Christian Bale dans Les brasiers de la colère, non ?
Dennis Hopper
Figure mythique du Nouvel Hollywood et de la contre-culture, Dennis Hopper n’en reste pas moins l’archétype de l’acteur-réalisateur imbuvable sur un plateau. Et ça commence dès Easy Rider, son premier gros succès (1969), où il se met à dos absolument toute l’équipe du film. Y compris Peter Fonda, producteur et autre rôle principal du projet, qui craint tout bonnement pour sa vie dès qu’Hopper lui adresse la parole. Tout à fait à l’image du gars violent et excentrique qu’il jouera plus tard dans Blue Velvet (1985).
Mickey Rourke
Comme pas mal de comédiens formés à l’Actors Studio, Mickey Rourke aime se glisser dans la peau des personnages qu’il interprète. Et comme beaucoup d’entre eux, il a aussi un melon démesuré. Alan Parker dit de lui qu’il est « dangereux », « cauchemardesque » et complètement imprévisible sur un plateau. Et quand l’équipe du film Luck of the Draw (2000) refuse de faire apparaitre son chihuahua dans une scène du film, l’acteur le prend personnellement, et lève le camp illico. En même temps, défier un mec qui pratique la boxe professionnelle depuis ses 12 printemps, c’est plutôt risqué comme stratégie.
Bruce Willis
Comme dans n’importe quelle activité, exiger un salaire trop élevé n’est pas toujours une bonne manière pour se faire des copains. C’est même le meilleur moyen de se faire éjecter du tournage d’Expendables 3, et de se faire remplacer au pied levé par Harrisson Ford, moins habitué à la ramener. L’un des innombrables caprices qui vaudra à Bruce Willis une réputation de salle gosse pourri gâté (le mec réclamait quand même deux caravanes sur le plateau d’Armageddon). Personne n’est irremplaçable, hein ?
Lindsay Lohan
Habituée à se pointer deux heures en retard chaque jour de tournage, Lindsay Lohan a l’habitude de faire subir un calvaire à tous ses collègues. Et encore, on ne fait pas mention ici de la drogue, ou des sessions où elle s’isole dans sa loge et refuse d’adresser la parole à qui que ce soit, comme lors du tournage du maudit The Canyons. Un parcours assez classique chez les enfants stars de chez Disney, ceci étant.
Gene Hackman
L’acteur de Bonnie and Clyde et de Conversation Secrète aura complètement pourri l’ambiance du plateau de La famille Tenenbaum, en traitant notamment le scénariste de « fiotte » (oui c’est homophobe) et en exhortant Wes Anderson « d’enfiler un pantalon et d’agir comme un homme ». Le réalisateur confiera d’ailleurs que Gwyneth Paltrow et lui-même ont eu peur d’Hackman pendant le tournage, et qu’aucun membre de l’équipe du film n’a eu de ses nouvelles depuis. C’est peut être mieux pour tout le monde hein.
Klaus Kinski
Klaus Kinski était dans la vraie vie aussi invivable que son personnage de conquistador illuminé dans Aguirre, la colère de Dieu (1972). La rumeur dit même que les Indiens sollicités sur le tournage auraient proposé à Werner Herzog de tuer discrètement l’acteur, ni vu ni connu, histoire d’en finir avec ses crises qui pourrissaient le moral de l’équipe. Ce qui n’empêchera pas les deux compères de se retrouver pour encore quatre films par la suite.
Harvey Keitel
En raison de son caractère bien trempé, Harvey s’est d’abord fait virer du tournage compliqué d’Apocalypse Now (1979), vite remplacé par Martin Sheen à la demande de Francis Ford Coppola. Plus tard, c’est Stanley Kubrick qui demandera à l’acteur de mettre les voiles.
Katherine Heigl
Jouant déjà la diva à l’époque de Grey’s Anatomy, Katherine a prolongé ce manque de professionnalisme sur le tournage de Kiss and Kill (2010). En plus de lister tout un tas de demandes ridicules, l’actrice ne prenait même pas la peine de se pointer aux réunions. Bon évidemment ça reste des rumeurs, mais en tout cas elle n’est jamais venue à aucune réunion chez Topito, abusé.
Marlon Brando
La longue carrière de l’acteur est marqué par des rôles de génies, certes, mais aussi par des sautes d’humeur incontrôlables pendant la fabrication des films. Sur le plateau des Révoltés du Bounty, Brando intervient sans cesse, ulcère tout le monde, et va même jusqu’a diriger sa propre équipe réduite au nez et la barbe du réalisateur officiel, Lewis Milestone.