Si tu as ouvert ce top, c’est que tu as sûrement déjà entendu parler d’Asimov, ou même que tu le connais sur le bout des doigts. Ou alors tu es juste curieux, et tu te demandes de qui on parle. Alors voilà, c’est simple : Isaac Asimov est tout simplement le dieu de la science-fiction. Un mec qui a tout fait mieux que les autres en la matière et qu’on devrait tout simplement admirer. Un homme qui devrait figurer dans les programmes scolaires. Bref, un type hors-norme.
Il a inventé les 3 lois de la robotique
C’est probablement l’un des faits qui l’a rendu le plus célèbre. Dans sa nouvelle Cercle vicieux puis dans son oeuvre Le cycle des robots, Asimov veut lutter contre le cliché de la machine qui se retourne contre son maître (un peu comme le monstre de Frankenstein). Pour ça, il explique qu’il suffit d’intégrer dans le code des robots trois lois qui les empêcheront de nuire aux humains ainsi qu’à eux-mêmes. Voilà les trois lois :
1) Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.
2) Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.
3 ) Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.
C’est tout con, il fallait juste y penser. Et donc c’est génial. Vu que les lois font partie du code du robot, il ne peut pas lutter contre. Ça a été repris dans des œuvres comme le célèbre I, Robot (mais si, avec Will Smith) et l’idée de donner des règles éthiques aux robots est encore valable aujourd’hui. Mais Asimov s’est amusé lui-même à montrer que ses 3 lois n’étaient pas du tout parfaites et qu’il y avait des situations qui pouvaient carrément faire bugger les robots.
C'est un visionnaire
Je vous en parlais il y a quelques temps : Asimov avait prédit plein de choses pour le futur, des décennies en avance, et il avait totalement raison. Par exemple, en 1964, il avait prévu qu’on boufferait plein de plats préparés, qu’on lirait nos bouquins sur des écrans, ou qu’on aurait déjà envoyé des robots sur Mars mais pas des humains. Bien joué Isaac.
Le cycle Fondation est peut-être la plus grande oeuvre de science-fiction de la littérature
Concrètement, en 1966, ce cycle de romans a reçu le prix Hugo de « la meilleure série de science-fiction de tous les temps ». Ça a le mérite d’être clair. Pour essayer de résumer l’oeuvre, ce qui n’est pas vraiment facile, ça se passe dans 22.000 ans ; l’humanité a conquis toute la galaxie, mais l’empire en place s’effondre. Un scientifique a trouvé un moyen de prévoir l’histoire de l’humanité (grâce à une science appelée la psychohistoire), et met en place une sorte de scénario pour qu’il s’écoule le moins de temps possible avant qu’un nouvel empire stable voie le jour. GROS PROGRAMME. L’histoire se passe sur plusieurs siècles et a inspiré plein de space opéras cultes, comme Star Trek (dont le créateur était un pote d’Asimov) ou Star Wars. Eh ouais.
Il avait des rouflaquettes de compétition
Regardez-moi ces jolies pattes blanches. Vous en voyez souvent des touffes aussi belles ?
Il a un quotient intellectuel très élevé
Il était même dans une organisation internationale (Mensa) dont les membres doivent obligatoirement faire partie des 2% de personnes qui ont le QI le plus élevé dans le monde. Et plus que ça, il en était le vice-président. Vous imaginez un peu la tête d’ampoule que c’était. Ne vous inquiétez pas, ce grand club d’intellos n’a pas pour but de dominer le monde mais plutôt de lui apporter la paix. Ouf.
Il avait un peu la grosse tête (comme les plus grands)
Asimov a toujours été réputé pour avoir un ego assez surdimensionné. D’ailleurs, avant de mourir, il a écrit un bouquin autobiographique sobrement intitulé Moi, Asimov. Rien que ça. Mais à côté de ça, il était aussi réputé pour être plutôt sympa et humaniste, donc on reste plutôt sur l’idée un chic type.
Ses œuvres sont faciles à lire, même quand ça parle de trucs compliqués
Essayez, et vous verrez. Quand on lit Asimov, on se demande parfois où il nous emmène, et puis d’un coup, tout va bien, tout semble facile, et on n’a plus qu’à dire « Aaaaaaaaaaaaah ! » En fait, il suffit de se laisser porter par son génie. Oui je suis un fanboy, et je n’en ai pas honte.
Le Cycle des Robots est aussi une oeuvre sur la tolérance
Revenons à nos robots : dans ce gros cycle de nouvelles et de romans, les robots humanoïdes sont tellement intelligents qu’ils font peur aux humains (alors même qu’ils ont les trois lois qui les empêchent de toute manière de leur faire du mal).
Il a un cratère qui porte son nom sur Mars
Et aussi un astéroïde. Et aussi des robots (des vrais). Et aussi le personnage principal du jeu vidéo Dead Space. Et aussi une méthode de statistiques. Et aussi un programme de développement d’intelligence artificielle. Vous avez quoi qui porte votre nom, vous ?
Parce que ça n'empêche pas d'apprécier les autres légendes de la science-fiction
Ben ouais, on va pas être sectaire : les K. Dick, Bradbury, Van Vogt, Farmer, Herbert, Lovecraft, Clarke et compagnie, on les aime bien aussi.
Le mot rouflaquettes est très satisfaisant.